Présentation

Après la guerre, en 1949, Josef Mengele débarque à Buenos Aires pour s’inventer une nouvelle vie.

“L’ange de la mort d’Auschwitz”, ce médecin nazi, qui envoya à la chambre à gaz près de quatre cent mille juifs, qui fera sur les déportés toutes sortes d’expériences, qui collectionna, comme des papillons, leurs yeux sur les murs, s’éteindra pourtant tranquillement en 1979 sur une plage du Brésil, sans jamais avoir affronté la justice des hommes, excepté, peut-être le regard de son fils.
Durant sa longue cavale, il a bénéficié de l'aide active de sa famille et des chefs d'États d'Amérique du Sud.

Le spectacle débute par son arrivée à la douane argentine avec une valise contenant des seringues sous-cutanées. Il a fui l’Allemagne parce que son pays, “malheureusement”, a perdu la guerre. Un véritable coup de poing à l’âme de toute la salle.

Un homme ordinaire en somme, bon petit soldat des directives nationales-socialistes, suivant avec application les ordres, et qui n’aura été, selon ses affirmations, qu’un exécutant. Exactement la même ligne de défense qu'Eichmann à Jérusalem en 1961 : il n’a fait que suivre les ordres et a œuvré, comme le ferait tout soldat en guerre, pour défendre sa patrie.

La messe est dite…

D'après Olivier Guez, Prix Renaudot 2017 (Éditions Grasset)
Adaptation et jeu Mikaël Chirinian
Mise en scène Benoit Giros

Langue étrangère parlée :

A partir de 14 ans

Tarifs / ouverture

Tarifs

Adulte : de 24 à 28 € (suivant catégorie), Enfant : 12 €, Etudiant : 12 €.

Ouverture

Mardi 20 janvier 2026 de 20h30 à 21h45.