Présentation
Un guitariste new-yorkais à la sonorité singulière, un pianiste français parmi les plus marquants de sa génération, un saxophoniste français qui conjugue lyrisme et tranchant, et un batteur autrichien au swing incisif !
Saul Rubin
Figure incontournable du jazz new-yorkais, Saul Rubin (1958) est un guitariste au style unique, au jeu à la fois expressif et virtuose, réfléchi et spontané. À Vienne, on a pu l’entendre aux côtés du big band de Roy Hargrove en 2009, lors d’un concert mémorable. Il a également longtemps accompagné la légende du saxophone ténor Sonny Rollins.
Diplômé de la Hartt School of Jazz, où il a étudié auprès des légendaires Jackie McLean et Paul Jeffrey, Saul a collaboré avec des artistes tels que Renée Fleming, John Hicks, Victor Lewis, Bob Cranshaw, Sammy Figueroa, Johnny O'Neal, Hank Jones, Frank Wess, Cameron Brown, Candido, Winard Harper, Larry Willis, Sue Terry, Essiet Essiet, Willie Jones III, Eric Revis, James Hurt, Gerald Cannon, Sherman Irby, Lew Soloff, Jonathan Batiste, Roberta Gambarini, parmi bien d’autres. En 2009, Saul ouvre Zeb’s, un loft à Chelsea, devenu rapidement un haut lieu du jazz. L’année suivante, il lance une série hebdomadaire de concerts vocaux de jazz, accueillant notamment Gregory Porter, Bob Dorough ou Johnny O’Neal. Pendant trois ans, il produit également le NYC Jazz Guitar Festival, qui met en lumière certains des plus grands guitaristes de jazz, tels que Bucky Pizzarelli, Gene Bertoncini, Peter Bernstein ou Paul Bollenback. Ancrée dans la tradition du jazz new-yorkais, la musique de Saul se distingue avant tout par la poésie qu’elle dégage. Son jeu de guitare est assez unique et transcendant, il joue de la guitare comme on jouerait du piano. Saul Rubin a publié deux albums en tant que leader : The Saul Rubin Quartet (2004), avec John Hicks, Gerald Cannon et Montez Coleman, et Saul Rubin: The Zebtet (Red Records, 2015), avec Stacy Dillard, Johnny O’Neal et Fabio Morgera.
Fred Nardin
Rien n’arrête Fred Nardin ! Pianiste d’exception, Prix Django Reinhardt 2017 et Victoires du Jazz 2018, cofondateur de l’Amazing Keystone Big Band, il enchaîne les distinctions et les projets. Son dernier album, salué par la critique, réunit notamment Stefano Di Battista et Anne Sila. Compositeur, arrangeur, partenaire recherché, il navigue avec la même aisance entre jazz et variété, collaborant aussi bien avec Pascal Obispo, Carla Bruni ou Nolwenn Leroy qu’avec une impressionnante constellation de musiciens internationaux : Stefano Di Battista, Benny Benack III, Lionel et Stéphane Belmondo, Fabrizio Bosso, Seamus Blake, André Ceccarelli, Hugh Coltman, Jesse Davis, Joël Frahm, Eric Harland, Scott Hamilton, Baptiste Herbin, Manu Katché, Biréli Lagrène, Christian McBride, Cécile McLorin Salvant... Instrumentiste au jeu à la fois raffiné et incisif, Fred Nardin est également un grand spécialiste de l’orgue Hammond.
Bernd Reiter
Bernd Reiter (né en 1982 à Leoben, Autriche) est un batteur au groove puissant et élégant, dont la carrière internationale l’a mené de Graz à New York, puis de Munich à Paris.
Formé auprès de Manfred Josel, Christian Salfellner et Howard Curtis à l’Université de musique de Graz, il a enrichi son parcours grâce à des workshops avec des légendes comme Billy Cobham, Lewis Nash, Jimmy Cobb ou Charli Persip. Son parcours l’a conduit aussi bien sur les scènes classiques (Haydnorchester Bruck/Mur, Young Musicians International Symphony Orchestra) que surtout au cœur du jazz, aux côtés de Harold Mabern, Charles Davis, Don Menza, Kirk Lightsey, Steve Grossman, Eric Alexander, Jim Rotondi, Grant Stewart, Claudio Roditi, Dick Oatts, Gary Smulyan, Dusko Goykovich, Stéphane Belmondo, et bien d’autres. Lauréat du Hans Koller Prize (New York Stipendium), du Marianne Mendt Talents Award, et du Fellowship Award Band du festival Generations (Suisse), il multiplie depuis vingt ans les tournées et productions en Europe avec les plus grands solistes américains et européens. En 2016, il signe son premier album en leader pour le prestigieux label Steeplechase : Bernd Reiter Quintet feat. Eric Alexander – Workout at Bird’s Eye.
Aujourd’hui installé à Paris, mais constamment sur la route des festivals, Bernd Reiter s’impose comme l’un des batteurs les plus demandés de la scène jazz européenne.
Jon Boutellier
Saxophoniste, compositeur et arrangeur, Jon Boutellier incarne une nouvelle génération du jazz européen : moderne mais fidèle à la tradition, avec ce mélange rare de rigueur et de liberté que David Koperhant de Jazz News a joliment résumé comme une « érudition rigolote ». Né en 1986, il grandit au rythme du festival Jazz à Vienne, où les musiciens défilaient jusque dans le salon familial. Saxophone en main dès l’âge de six ans, il se forme aux conservatoires de Vienne, Lyon, Lausanne, puis au CNSM de Paris, dont il sort triple diplômé (jazz, écriture pour l’image, pédagogie). Comme Fred Nardin, il est cofondateur du Keystone Big Band, un orchestre de jazz multi-récompensé qui multiplie les projets, et pour lequel il écrit abondamment. En parallèle, Jon poursuit une carrière internationale : son premier album en leader, Watt’s (2016, avec Cécile McLorin Salvant), salué par Télérama et diffusé sur TSF Jazz, est suivi de On Both Sides of the Atlantic (2020, avec Kirk Lightsey) et du trio Three of a Kind (2021, avec Michael Valeanu et Clovis Nicolas). Installé aujourd’hui à Brooklyn, Jon multiplie les projets et les collaborations entre Paris et New York, affirmant son identité : un saxophoniste à la fois lyrique, inventif et profondément attaché au swing. On peut souvent l’entendre dans des groupes tels que le Vanguard Jazz Orchestra ou le David Hazeltine Quartet.
Distribution :
Saul Rubin (Guitare), Jon Boutellier (ts), Fred Nardin (orgue), Bernd Reiter (batterie)
Langue étrangère parlée :