Présentation
Cette villa prestigieuse dont l’existence était soupçonnée depuis le XIXe siècle. a été confirmée par la découverte fortuite en 1971 de deux pavements de mosaïque, conservés aujourd’hui au musée de Saint-Romain-en-Gal.
. Deux opérations d’archéologie préventive successives, menées en 2019 (Camille Nouet, Archeodunum SAS) et en 2020-2021 (Laudine Robin, Eveha) à Sérézin-du-Rhône, plus précisément au 13 rue de la Sarazinière et au 24 rue Ternay, ont permis de mettre au jour une vaste portion de cette villa. Ses limites exactes demeurent cependant inconnues puisqu’elle se poursuit au nord et au sud des parcelles concernées. Le plan général de l’édifice, structuré autour d’un grand péristyle rectangulaire aboutissant sur un portique en arc de cercle, révèle des influences italiques issues notamment des villae et des résidences suburbaines de la fin de l’époque républicaine et du début de l’Empire. L’étude des éléments architecturaux ainsi que de l’ensemble des mobiliers recensés sur le site permettent aux archéologues d’intégrer cette demeure parmi les villae suburbanae, ou villae de plaisance.
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