Présentation
Pour une danseuse et un violoncelliste, avec une corde pour toute scénographie
Une corde vient structurer l’espace par ses plis et replis. Elle noue, dénoue, attache, lie, délie, dessine un espace, un refuge, une maison.
Les jeux d’espace, de limite et de frontière accompagnent la trajectoire de deux êtres qui croisent leurs solitudes sans jamais en sortir complètement. Des habits soigneusement pliés et soudainement projetés au sol, une radio qui crachotte la voix d’Edith Piaf, une berceuse qui murmure l’absence. Le spectacle joue à la limite entre le burlesque et le sérieux dans une succession de scènes d’un quotidien sur le fil.
Jean Sébatien Bach, Suite n°2, prélude et gigue
Salvatore Sciarrino, Ai limiti della notte
Georges Aperhis, première récitation pour violoncelle
Johannes Brahms, berceuse
Edith Piaf, La vie en rose
Joël Schatzman, musiques originales pour violoncelle et électronique . Pliages sonores par granulation, superposition, modulation, décalage de fréquence…
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