Présentation
Paloma Laudet propose d'interroger avec sensibilité et pudeur l'héritage du génocide au Rwanda.
Vernissage le vendredi 29 août à 19h en présence de la photographe.
Le 7 avril 1994, le Rwanda sombre dans l’horreur absolue. En l’espace de 100 jours, plus d'un million de personnes, principalement des Tutsis, ont été massacrées, pour la plupart à la machette. Des Hutus modérés ont également été tués, tandis que près de 250 000 femmes ont été victimes de viols.
Trente ans plus tard, de nombreux génocidaires ont purgé leur peine et sont retourné vivre dans leur communauté. De ce fait des survivants croisent quotidiennement les assassins de leurs proches. Si le Rwanda semble paisible, cette cohabitation forcée demeure complexe et soulève de nombreuses questions.
Avec 65 % de la population rwandaise née après le génocide, la jeunesse se demande comment grandir lorsque son père, sa mère, son frère ou sa soeur a été victime ou auteur.ice d’atrocités ? Comment s’entrelacent dans le quotidien de cette génération, les silences et les questions identitaires ?
Conséquences du génocide au Rwanda, le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) s’est intensifié depuis 2021, atteignant un point critique avec la prise de Goma fin janvier dernier par le groupe armé du M23, soutenue par le Rwanda (ONU). Le Lac Kivu lui, fait la frontière entre les deux pays. Il est le témoin silencieux de prés de 30 ans de guerre façonnées par l’héritage du génocide.
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