Présentation
Après une vie bien remplie, “le Vieux”, 95 ans et “la Vieille”, 94 ans, sentant la fin prochaine, convoquent une dernière fois leurs amis et leurs connaissances.
Le Vieux veut délivrer un message à l'humanité. Les invités commencent à arriver : une dame quelconque, un colonel galant, un amour de jeunesse du Vieux, l’Empereur, etc.
Réels aux yeux du couple, ils sont invisibles pour le public. La Vieille considère qu'il faut les recevoir au mieux et aménage le salon avec des chaises, une multitude de chaises, réelles ou imaginaires.
La vie ne serait-elle pas, tout simplement, un espace-temps un peu fou entre la vie et la mort ? Les êtres humains ne sont-ils pas tous capables de réactions plus ou moins incohérentes, lorsqu’ils approchent de l’abime ?
La situation de cette pièce en un acte écrite en 1951 est celle de deux êtres plongés dans une solitude extrême face au crépuscule de leurs vies qu'ils essaient de conjurer. On a le sentiment qu’ils ne mourront jamais, tant que l’imagination du jeu ne s’éteindra pas. On rit de cette absurdité, on est ému et c’est finalement la poésie qui l’emporte.
Un des chefs-d’œuvre les plus loufoques de l’œuvre de Ionesco.
Une vibrante symphonie humaine.
Mise en scène Thierry Harcourt
Avec Frédérique Tirmont et Bernard Crombey
Langue étrangère parlée :
A partir de 13 ans