Chapelle romane du XIIe siècle, rare exemple d'architecture trinitaire en France.
Le monastère de Limon, dont l'existence est affirmée dans les vies de Saint Clair et de Saint Maxime, compte au Vème siècle une cinquantaine de moines. Le sanctuaire serait le lieu du martyr et de la sépulture de Saint Maxime, abbé de Saint Jean de Limon. Au VIIème siècle, les Sarrazins n'ont laissé du monastère de Limon qu'un amas de ruines.
En 870, sous Charles le Chauve, Gérard de Roussillon, comte de Vienne, fait rendre à l'Église de Vienne le domaine de Limon où se voyaient les ruines du monastère de Saint Jean, au lieu-dit Saint Jean d'Archers. Le Chapitre de Vienne donne à des anachorètes le domaine de Limon en ruines. Ces religieux relèvent le monastère et la chapelle est dédiée à Notre Dame. Le couvent serait reconstitué en 1008. Les "Frères de Limon", gardèrent le monastère jusqu'en 1198. A cette date, Saint Jean de Matha fonde l'Ordre des Trinitaires et Limon leur est confié. On voit encore, sur les murs, deux croix trinitaires gravées dans la pierre.