La propriété s’organise autour de l'hôtel particulier (18°s), créé par les De La Colombière et le parc aménagé au XIX°s par la famille Lombard-de-Buffières. L’édifice est surélevé et agrandi d’une tour de style Empire pour abriter le grand escalier.
La physionomie actuelle des bâtiments résulte de l’aménagement des dépendances par Antonin Louvier, sous le Second Empire, en 1860-1863. La réfection des communs (conciergerie, orangerie, écuries-garage devenues la bibliothèque municipale) offre une grande unité par l’emploi du style éclectique en vogue au milieu du XIXe siècle (bossages, frontons, larges corbeaux en bois communs aux différents bâtiments).
Pour bénéficier d’une plus belle vue, l’ancienne auberge du Louvre, de l’autre côté de la rue Centrale, est achetée et détruite pour faire place à un parc, peu avant 1900. Cette vaste propriété, aujourd’hui dénommée Parc municipal,
a été acquise par la commune, en 1920.
Les autres réalisations d’Antonin Louvier, architecte départemental du Rhône, dans la localité, sont l’habitation et le pavillon (1860) acquis par la famille Dupoizat, rue de La Barbandière, et la façade occidentale de l’église, coté
rue (1866).
Un peu d'histoire : Saint Claude La Colombière, jésuite, est né dans cette propriété. Il fut l'apôtre du culte du Sacré-Coeur et canonisé par Jean-Paul II en 1992.